Nouveau pays, new job et un petit plus sur un test de grossesse. Dernière partie

Voir partie 1, partie 2, partie 3 et partie 4

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J’ai failli péter ma coche. Mais solide. J’arrive à mon rendez-vous de 20 semaines. On fait l’échographie. C’est une fille!! (je le savais déjà! J’ai été à Meet my baby à 16 semaines.. je ne pouvais pas attendre!) La technicienne met la photo de bébé sur un cd qui m’attendra à la réception. Je rencontre le médecin et
tout est beau. Bébé grandit très bien. Ils me font des prises de sang. Et je m’en vais à la réception payer mon dû. Arrivée à la voiture, je me rends compte que j’ai oublié le cd avec les photos. Je retourne au bureau et le docteur m’accueille en me disant, oh c’est bien que tu sois revenue, j’allais demander à la réceptionniste de t’appeler. Il y a un test que nous avons oublié de faire. Je suis un peu troublée, et alors qu’ils s’apprêtaient à prendre plus de sang, j’ai demandé quel test ils devaient faire. L’infirmière me dit que c’est un test en 2 parties qu’ils auraient dû commencer à la semaine 12. On ne peut pas faire la 2^e partie sans les résultats du premier test. QUOI???

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Alors si vous ne l’avez pas fait, qu’est-ce que je fais ici? Oh, c’est juste pour « cover our bases ».J’ai vu rouge. On se rappelle qu’à la semaine 12, ils m’avaient fait peur en me disant que l’intestin de bébé n’était pas rentré. Je leur ai dit ma façon de penser et j’ai demandé un remboursement pour tous les frais qu’ils m’avaient chargés. J’en avais marre de toutes les erreurs et tentatives de me faire vivre dans la peur dont je ne vous ai pas parlés. J’ai commencé à faire des recherches pour une autre clinique. Toutes celles que j'ai contactées avait la même attitude que celle d'ou je venais. Je voulais un service personalisé. Je voulais sentir qu'on prenait soin de moi et de mon bébé; pas qu'on me voyait pas comme de l'argent a faire. Finalement, j'ai choisi une sage-femme et d'accoucher dans une maison de naissance. J'ai senti tout de suite la différence dans les soins, la philosophie et l'accompagnement.  Finalement!

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Et, le samedi 10 octobre, après avoir poussé pendant 3 longues heures et sans épidurale, mon petit miracle était dans mes bras. Je ne regrette pas mon choix. Je ne vais pas mentir, au milieu des poussées, j'ai douté un instant être capable d'y arriver, mais le fait que j'ai réussi m'a remplie d'une fierté incommensurable. J'en reviens toujours pas que j'ai réussi et des fois, en tenant ma petite sur mon ventre, je revis le moment ou elle a été placée dans mes bras pour la première fois. Il n'y a rien comme ce sentiment, surtout quand ça fait si longtemps que tu espères, pries et pleures pour ce cadeau.

Le processus n'a pas été facile du tout. Je dirais même plus; c'était affreux la plus part du temps. Mais Dieu a été fidèle, Il nous a fait grâce au milieu de tout. La cerise sur le sunday, c'est que ma maman, qui était dans l'avion lorsque j'ai perdu mes eaux, est arrivée juste a temps pour voir la naissance de sa petite-fille. C'est un moment tellement précieux que j'ai pu partager avec elle. J'espère que ma prochaine grossesse sera au Québec, avec tous les avantages et inconvénients qui viennent avec.

En comparant mon histoire avec la vôtre, pensez-vous que l'expérience de grossesse est meilleure au Québec? Avez-vous considéré une maison de naissance au lieu de la méthode traditionnelle à l'hôpital?