Et oui c'est moi!! Ça fait un petit bout que je suis silencieuse! Un petit coucou pour vous dire ce qui se passe avec moi dernièrement! Je ne vous ai pas oublié, j'ai une dizaine d'articles commencés qui ne demandent qu'à être publiés!
Alors, ça s'en vient! Pour ceux et celles qui me suivent sur les réseaux sociaux, vous savez que bébé 2 est route!
Disons que depuis que j'ai eu le petit plus sur le bâton, la vie n'a pas été de tout repos. Je vous explique. Vous êtes prêts?
via GIPHY
Premièrement, lorsque nous avons commencé à parler de bébé numéro 2, jamais nous avons pensé que cela arriverait au premier essai. Avant d'avoir ma première, nous avons essayé sans succès pendant 2 ans, et lorsqu'on a finalement réussi, nous avons eu une fausse-couche. Ce fut un temps vraiment difficile et quand j'ai finalement pu tenir mon bébé dans mes bras en 2015, c'était pour moi un miracle et j'étais extrêmement reconnaissante de la grâce qui m'avait été faite. Alors en pensant à bébé numéro 2, j'ai approché le tout sans vraiment avoir d'attentes et me disant que ça prendrait le temps que ça prendrait.
Mais voilà, surprise, premier essai, test positif, aussi simple que ça!
Ma réaction captée en temps réel:
via GIPHY
J'étais très contente parce que je souhaitais que mes minis ne soient pas trop éloignés en âge. Pour l'annoncer à mon mari, j'ai impliqué ma petite en faisant ensemble un dessin qu'elle lui a remis après le travail; il a été aussi surpris que moi!
 |
| Ya plus de moi que de bébé dans ce dessin lol |
Ce fut le bonheur pendant quelques semaines, mais des complications sont apparues qui nous ont fait craindre le pire. Premièrement, c'est ma première grossesse au Québec, et c'est comme une première expérience parce que c'est tellement différent de celle que j'ai eue aux États-Unis. Juste pour me trouver un médecin de suivi, ce fut tellement difficile. Je ne pensais pas qu'il était compliqué pour les femmes au Québec d'avoir un suivi médical pour une grossesse. J'ai depuis appris que certaines femmes vivent leur grossesse sans suivi à cause de la pénurie! N'est-ce pas inacceptable avec le montant d'impôt qu'on paie??! bref, ceci est une autre histoire.
J'ai longtemps hésité entre prendre la voie de la sage-femme encore une fois ou la méthode traditionnelle, mais dûes aux complications après la naissance de mon poussin, je me suis dit qu'il serait peut-être mieux d'être à l'hôpital si quelque chose arrivait. Comme de fait, les complications n'ont pas attendus l'accouchement, et après plusieurs visites à l'urgence, des examens et des questionnements; plusieurs médecins qui ne pouvaient me dire ce qui m'arrivait, j'ai finalement été mise en arrêt de travail à 12 semaines, pour essayer de me donner toutes les chances de porter le bébé jusqu'à au moins 24 semaines et aviser sur la procédure ensuite. Ce repos forcé a été envoyé du ciel; j'étais angoissée, inquiète, épuisée, stressée, et la vie roulait à 100 km à l'heure. Avec la course boulot-garderie-routine du soir- dodo, pas dodo, maman j'ai soif, maman je veux dormir avec toi, maman, jmen fous que tu sois fatiguée, non je veux pas papa, je suis malade pour la 5e fois en 2 mois, etc, etc. Je pense que les 5 premiers jours, je n'ai fait que dormir toute la journée. Je gardais toute mon énergie pour le retour de la garderie de ma puce et encore là j'étais épuisée 1h après son retour. Sérieusement, j'ai développé un nouveau respect pour ma mère qui s'est occupé de 4 enfants en travaillant, en allant à l'école, l'église, etc. Bébé 2 n'est pas encore là et je suis déjà à bout de souffle!
Si vous avez déjà vécu une fausse-couche, vous connaissez ce sentiment de responsabilité et de peur presque paralysante qui vous commande de rester le plus tranquille possible, de ne pas faire d'effort, de serrer les jambes, comme si ça pouvait empêcher le bébé de sortir, de stresser sa vie à chaque fois qu'on a envie de pipi. Ajouter à ça un bébé qui ne comprend pas pourquoi maman ne la porte pas sur sa hanche ou dans le porte-bébé comme avant, qui fait crise après crise pour être tenue. Le choix difficile entre le bébé que tu ne connais pas encore et celui à qui tu as tout donné et jamais refusé un câlin depuis sa naissance. Comment lui expliquer à 18 mois que je ne la rejette pas, mais que je ne peux vraiment pas la porter dans mes bras de la garderie à la maison, même si c'est juste un coin de rue?
Le sentiment de culpabilité lorsque je vois ses grands yeux qui me supplient et sa petite voix cassante: maman!
via GIPHY
Malgré tout, ma fille semble comprendre beaucoup plus que je ne le croyais que je suis enceinte. Depuis que je lui ai dit que j'ai un bébé dans mon ventre, elle donne des bisous à mon bedon, parle au bébé et lui chante, sans que je ne lui ai jamais montré à le faire!! Ça me fait chaud au coeur à chaque fois. J'ai hâte de les voir ensemble.
On répète que chaque grossesse est différente, hey boy! que c'est la vérité. Avec ma fille, je n'ai pas manqué une journée de travail à part pour mes rendez-vous, j'étais fatiguée, mais j'allais au gym à chaque deux jours; dès la 12e semaine, mon énergie est revenue, j'étais active. Cette fois-ci, les nausées ont duré jusqu'à 18 semaines, la fatigue est mon deuxième prénom, oublie l'entraînement, je considère que prendre une douche est digne d'une médaille olympique et une ovation.
J'ai suivi les indications du médecin, et grâce à Dieu, mon bébé est bien accroché et toutes les complications se sont résorbées. Si bien que j'ai eu le OK pour retourner au travail. La moitié du voyage de fait, j'espère que le reste se passera bien. Je vous tiens au courant et comme mon énergie revient peu à peu, vous devriez m'entendre un peu plus également!
À bientôt!
Commentaires
Publier un commentaire